Vendu au péché
Le romancier britannique Evelyn Waugh s’exprimait d’une manière qui accentuait ses défauts. Or, quand il a fini par se convertir, ses combats intérieurs n’ont pas cessé pour autant. Un jour, une femme lui a demandé : « Monsieur Waugh, comment pouvez‑vous vous comporter de la sorte et continuer de vous dire chrétien ? » À cela, il a répondu : « Madame, il se pourrait que je sois aussi mauvais que vous le dites, mais croyez‑moi quand je vous dis que, sans ma religion, je serais à peine humain. »
Chasser les ténèbres
Au début de 2015, une fraternité de l’Université de l’Oklahoma aux États-Unis a été filmée en train de chanter une chanson offensante et raciste. Les autorités ont réagi rapidement et sévèrement, à juste titre. Que croyez-vous que le président de l’Association des étudiants noirs, Isaac Hill, a déclaré à ce sujet ? Après tout, le chant carrément raciste visait les Afro-Américains.
Un amour exponentiel
Lorsque l’on a diagnostiqué la maladie de Lou‑Gehrig chez une femme de l’Église de Karen, les choses s’annonçaient mal pour elle. Cette maladie cruelle, qui s’attaque aux nerfs et aux muscles, conduit en définitive à la paralysie. Or, l’assureur de sa famille refusait de l’indemniser pour la faire soigner à domicile, et le mari de cette pauvre femme ne supportait pas l’idée de la mettre en maison de santé.
Ne combattez pas
Mon ami Cameron ne partageait pas mes croyances spirituelles. Il était ouvertement opposé au christianisme et à certains de ses principes moraux. Un jour, à mon ancien travail, il a tenu un séminaire sur la violence familiale et en a profité pour critiquer la Bible. Sa « corrélation » était illogique et inappropriée. Le livre qui dit que le mari « doit aimer sa femme comme son propre corps » et qui dit aux pères : « [N’irritez] pas vos enfants » n’approuve pas la violence au foyer (ÉP 5.28 ; 6.4).
Une histoire personnelle
Une jeune mère désespérée a déposé un jour son bébé d’à peine quelques heures dans la crèche de la Nativité devant une église de New York. Elle l’avait enveloppé chaudement avant de le placer là où on le découvrirait. Si nous sommes tentés de la juger, nous devrions plutôt être reconnaissants de ce que ce bébé aura maintenant une chance de vivre.
La belle aventure !
Ma femme essayait de rentrer à la maison après avoir rendu visite à notre fille durant les vacances, mais la mauvaise température avait motivé les compagnies d’aviation à annuler de nombreux vols. Durant ses deux jours d’attente, on lui a remis une poignée de cartes d’embarquement, mais ces avions n’ont jamais pu décoller. Elle s’est donc jointe aux milliers de voyageurs fatigués qui tentaient de se trouver un endroit où loger.
Mammon, le dieu de l’argent
Tôt dans ma carrière, que je considérais d’ailleurs davantage comme une mission de vie qu’un emploi, une autre entreprise m’a offert un poste beaucoup mieux rémunéré. Notre famille aurait certainement pu financièrement bénéficier d’un tel changement. Il y avait toutefois un problème. Je ne cherchais pas d’autre emploi parce que j’aimais vraiment mon rôle actuel, qui était en train de se transformer en vocation.
Soldats de plastique et BGI
Nos deux jeunes fils voulaient une crèche de Noël. Nous en avons donc installé une petite dans leur chambre. Un soir, alors que ma femme les bordait, elle a aperçu de petits soldats de plastiques placés à côté de la crèche. Liam (cinq ans) les y avait disposés pour qu’« ils assurent la sécurité de bébé Jésus ».
Observateur du ciel
Bouleversé par des problèmes au bureau et à la maison, Matt a décidé d’aller faire une promenade à pied. L’air printanier parfumait la soirée. Tandis que le ciel infini passait du bleu sombre au noir, un épais brouillard s’est lentement installé. Les étoiles ont commencé à scintiller, annonçant la levée de la pleine lune à l’Est. Pour Matt, cet instant était profondément spirituel en ce sens qu’il se disait : Il est là. Dieu est là, et il veille sur tout ça.
Signes et sentiments
Je connais un jeune homme qui a l’habitude de demander des signes à Dieu. Il n’y a rien de mal à cela en soi, sinon qu’il tend à rechercher par ses prières la confirmation de ses sentiments. Il priera, par exemple : « Mon Dieu, si tu veux que je fasse X, fais Y, et je connaîtrai ta volonté. »